mardi 14 octobre 2025
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À Charm el-Cheikh, Donald Trump proclame « la paix au Moyen-Orient »

Après une matinée chargée d’émotion en Israël, Donald Trump s’est rendu en Égypte pour y coprésider, avec son homologue Abdel Fattah al-Sissi, un « sommet pour la paix » à Gaza. Une vingtaine de dirigeants mondiaux, dont le secrétaire général de l’ONU ou Emmanuel Macron, se sont rendus sur place, ce lundi 13 octobre 2025. le président américain a signé un document de garantie, dont les détails ne sont pas connus, avec les dirigeants du Qatar, de l’Égypte et de Turquie.

Les points essentiels

► Le Hamas a libéré lundi matin les 20 derniers otages vivants qui étaient retenus dans la bande de Gaza. Quatre cerceuils ont également remis à la Croix-Rouge. La première étape du plan de cessez-le-feu comprend aussi le retour des autres dépouilles parmi les 28 otages morts dont les corps étaient restés à Gaza. En échange, Israël a déjà libéré près de  2 000 prisonniers détenus dans ses prisons.

► Le président américainDonald Trump a prononcé lundi un discours devant le Parlement israélien, saluant « l’aube historique d’un nouveau Moyen-Orient », marquant la fin du « long et douloureux cauchemar » de la guerre à Gaza, avant de s’envoler pour Charm el-Cheikh et de signer sur place, avec les dirigeants d’Égypte, du Qatar et de la Turquie, une déclaration commune.

► Le « sommet pour la paix » à Gaza se tenait dans cette station balnéaire en Égypte, coprésidé par Donald Trump et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Les dirigeants de plus de 20 pays, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, étaient sur place.

21h10 : La journée de lundi au Proche-Orient marque un tournant, deux ans après les attaques du Hamas le 7-Octobre

Deux ans après le début d’une guerre qui a fait plus de 67 000 victimes palestiniennes dans la bande de Gaza, alors que le Hamas palestinien libérait les derniers otages israéliens, le président américain a donc effectué une visite à Jérusalem, avant de rejoindre Charm el-Cheikh, en Égypte, où une trentaine de pays et d’organisations internationales se sont penchés ensemble sur la suite du « plan Trump ».

Donald Trump s’est largement attribué les mérites du cessez-le-feu et des libérations. Reste que le travail international ne fait que commencer, avec des partenaires arabes ou européens bien décidés à inscrire sur le terrain son succès diplomatique. D’abord en accélérant sur l »aide humanitaire : si plus de 600 camions sont désormais annoncés chaque jour à Gaza, il y en avait plus de 1 000 avant la guerre.

Ensuite, avec la force internationale de stabilisation qui doit ramener la sécurité et participer au désarmement du Hamas. Plusieurs pays dont la France plaident pour une force sous mandat des Nations unies. Enfin, quelle gouvernance pour Gaza demain ? Le plan Trump envisage un conseil apolitique, mais la majorité de ses alliés réunis sur la mer Rouge ce lundi pensent toujours que l’Autorité palestinienne doit être aux manettes, et qu’à terme, c’est bien la solution à deux États qui permettra une paix réelle dans la région.

21h10 : Cinq morts au Pakistan dans des affrontements entre policiers et manifestants lors d’une marche contre Israël

Tehreek-i-Labbaik Pakistan (TLP), un parti politique islamiste radical, avait appelé à une marche ce lundi, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza entre Lahore et Islamabad. Les manifestants, des sympathisants, avaient prévu de parcourir 400 kilomètres pour dénoncer les atrocités commises par Israël, et se rassembler devant l’ambassade américaine. Mais leur marche en soutien à Gaza s’est terminée à 40 km du point de départ, quand la police a coupé les principaux axes menant à la capitale.

Ce lundi, les forces de l’ordre ont lancé une opération de dispersion des 7 000 manifestants qui cherchaient à se rendre malgré tout à Islamabad. Selon un communiqué officiel de la police, les manifestants ont alors ouvert le feu, lancé des pierres et des cocktails Molotov, et incendié plus de 40 véhicules des forces de l’ordre. Une version démentie par le TLP, qui assure que c’est la police qui a ouvert le feu. Bilan des affrontements : un policier et quatre civils tués et plus de 50 blessés.

20h00 : Un sommet à Charm el-Cheikh, pour ponctuer la folle journée de Donald Trump

À son arrivée en Égypte, en provenance d’Israël, Donald Trump s’est entretenu avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, hôte de ce sommet. Puis le président américain a accueilli Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, dont la présence était encore incertaine à la veille de la réunion.

Sur les bords de la mer Rouge, Donald Trump a aussi rencontr » les dirigeants de pays arabes ou occidentaux qui ont applaudi son plan pour la fin de la guerre à Gaza, mais qui veulent désormais travailler à des dossiers extrêmement urgents et sensibles, comme la stabilisation de l’enclave, le désarmement du Hamas et la future gouvernance du territoire.

Les voix que Donald Trump a entendues en Égypte, ce sont surtout celles de pays pour qui la solution à deux États est le seul chemin pour la paix dans la région. Un discours bien différent que celui qui a rythmé l’escale en Israël du président américain. Toutes les questions laissées en suspens par le plan Trump ne seront pas réglées en quelques heures. Mais le moment est important, puisqu’il s’agit de préparer le jour d’après concernant les deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza.

19h45 : « Je ne connais pas personnellement les otages. Mais à travers leurs familles, j’ai l’impression que si »

Voici le témoignage de la jeune Hagara. Elle est dans l’armée israélienne, c’est une « guetteuse » chargée de la surveillance des frontières. Quinze des leurs étaient mortes dans des conditions atroces et sept autres avaient été prises en otage le 7 octobre 2023. Elle réagit à la libération des derniers otages encore en vie, ce lundi, sur la place des Otages de Tel-Aviv.

19h35 : « Dès demain commencera aussi le travail sur la démobilisation et le désarmement du Hamas » (Emmanuel Macron)

Après le cessez-le-feu et les libérations, il s’agit de préparer l’intensification de l’aide humanitaire et la gouvernance future de la bande de Gaza. Mais avant cela, d’agir pour la sécurité et pour la stabilisation de l’enclave palestinienne. Le président français Emmanuel Macron participait au sommet de Charm el-Cheikh. Il estime que des avancées ont été réalisées pour construire une force internationale de stabilisation et lui donner un mandat de l’ONU.

l y a unanimité pour vouloir une résolution du Conseil de sécurité (…) pour ancrer les choses et donner un cadre qui permettra aussi à plusieurs forces internationales de se déployer en soutien. Maintenant, il y a tout un travail technique qui va se faire pour définir les règles d’engagement, le statut de cette force, son rôle. En parallèle, évidemment, les forces de police et les forces de sécurité intérieure de l’Autorité palestinienne seront déployées. Déclaration d’Emmanuel Macron sur la reconstruction de Gaza

 19h00 : À Gaza, « il y a plus d’un millier de personnes qui sont toujours sous les décombres »

Certains habitants de Gaza, tout juste rentrés chez eux dans le nord de l’enclave, se préparent déjà à repartir, car ils n’ont plus rien. De quels moyens disposent les Gazaouis aujourd’hui pour reconstruire ? Par où commencer ? Témloignage du journaliste palestinien Rami Abou Jamous, basé à Gaza.

Le grand rêve, c’est d’avoir une tente. La population est anéantie de tous les côtés. Côté psychologique, côté financier, côté santé, à tous les niveaux.

18h30 : Journée historique en Israël, avec le retour tant attendu de tous les otages encore en vie

Des images qui se succèdent à une très grande vitesse. À 8 heures, heure locale, la Croix-Rouge internationale récupère un premier groupe de sept otages sur les vingt toujours détenus à Gaza. Pas de cérémonie comme lors des principaux accords, mais les hommes du Hamas organisent curieusement des visioconférences pour permettre aux otages de communiquer avec leur famille. Un coup de communication. Deux heures plus tard, ce sont les treize autres qui sont libérés. Pour la première fois depuis 738 jours, il n’y a plus d’otage israélien vivant à Gaza.

Tous retrouvent leurs familles dans la base de Reim, aux abords de l’enclave palestinienne. Parmi eux, Bar Kupperstein retrouve ses parents. Des rires et des pleurs entremêlés de prières selon la tradition juive. Des scènes de joie et de liesse en Israël et tout particulièrement parmi les milliers de personnes rassemblées sur la place des Otages, à Tel-Aviv. Les personnes libérées sont, selon un premier constat, en meilleur état de santé qu’attendu. Après la rencontre avec leurs familles, ils sont héliportés vers trois hôpitaux pour des bilans plus approfondis. L’un d’entre eux a perdu la vue sur un œil. Tous vont entamer un suivi médical et principalement psychologique sur une longue durée.

Reste aussi le retour de 28 dépouilles mortelles. Quatre cercueils ont été remis à la Croix-Rouge. Les brigades Ezzedine al-Qassam du Hamas avait publié au préalable les noms de ces  otages décédés. Mais le groupe affirme ignorer l’emplacement exact de certaines autres sépultures, ce qui pourrait retarder leur transfert vers Israël. Argument rejeté par le gouvernement israélien. « Tout retard ou refus délibéré sera considéré comme une violation flagrante de l’accord et recevra une réponse appropriée », prévient le ministre de la Défense Israël Katz.

18h14 : Le président Donald Trump a quitté l’Égypte pour retourner aux États-Unis

Le président Trump est en route pour Washington, après sa double visite éclair en Israël et Égypte. Son avion a quitté la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh après le sommet consacré à Gaza.

18h00 : Les dépouilles des quatre otages récupérés par la Croix-Rouge ont été remises à l’armée israélienne

« Quatre cercueils d’otages décédés sont actuellement escortés par les forces de Tsahal et du Shin Bet en direction d’Israël, où ils seront transférés au Centre national de médecine légale pour des procédures d’identification », rapporte l’armée de l’État d’Israël.

17h55 : Lancement d’une conférence internationale pour la reconstruction de Gaza près de Londres

Cette conférence de trois jours a démarré à Wilton Park, dans la campagne du sud de l’Angleterre, en présence notamment de représentants de l’Arabie saoudite, de l’Autorité palestinienne et de bailleurs de fonds internationaux. Selon un communiqué de Downing Street, « divers partenaires internationaux » parmi lesquels également l’Allemagne, l’Italie, la Jordanie, des acteurs du secteur privé et des bailleurs de fonds internationaux, notamment la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Banque mondiale, y participent. L’évènement vise à « organiser les efforts cruciaux de planification et de coordination pour l’après-guerre à Gaza ». La reconstruction sera « menée par les Palestiniens », considère le Royaume-Uni. « Nous sommes conscients de l’ampleur de la tâche. Nous savons à quel point (la reconstruction) est urgente et complexe », commente Hamish Falconer, secrétaire d’État britannique pour le Moyen-Orient. Il faudra, dit-il, être « prêt à déblayer les décombres, à reconstruire les maisons, à mettre en place des infrastructures, à rétablir l’accès à l’éducation et aux soins de santé ». La reconstruction « prendra des années » et coûtera « des milliards », selon le gouvernement britannique. Hamish Falconer insiste sur « le potentiel économique » du territoire, et « plus largement de la Palestine ». Le but est de « débloquer les ressources considérables nécessaires, non seulement par le biais du financement traditionnel des donateurs, mais aussi en faisant preuve de créativité pour attirer des capitaux privés ». Downing Street précise que les discussions porteront aussi sur « la transformation et la réforme de l’Autorité palestinienne, afin de garantir qu’elle puisse soutenir le redressement de Gaza ».

17h50 : L’Égypte compte organiser une conférence sur la reconstruction de la bande de Gaza

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi annonce que son pays organisera une conférence dédiée à la reconstruction de l’enclave palestinienne, ravagée par la guerre. « L’Égypte travaillera avec les États-Unis, en coordination avec ses partenaires, dans les prochains jours, pour jeter les bases de la reconstruction de la bande de Gaza, et nous avons l’intention d’accueillir une conférence sur son relèvement initial, sa reconstruction et son développement », explique M. Sissi.

17h30 : L’accord sur Gaza « ferme un chapitre douloureux de l’histoire humaine et ouvre une nouvelle ère » (président Sissi)

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi déclare que l’accord sur Gaza « ferme un chapitre douloureux de l’histoire humaine et ouvre une nouvelle ère de paix et de stabilité » dans la région. M. Sissi, qui a signé lundi une déclaration avec ses homologues garants de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a déclaré qu’il s’agissait d’un « jour historique » pour la paix, jetant les bases d’une solution à deux États.

17h27 : « Enfin, nous avons la paix au Moyen-Orient », décrète le président américain depuis Charm el-Cheikh

Donald Trump assure que désormais la paix règne dans la région. « Nous avons réussi ensemble ce que tout le monde pensait impossible. Enfin, nous avons la paix au Moyen-Orient », dit-il.

Merci beaucoup à tous. C’est un jour formidable pour le monde, c’est un jour formidable pour le Moyen-Orient. Vous pouvez constater qu’il s’agit probablement du plus grand rassemblement de pays en termes de richesse et de puissance ayant jamais eu lieu. » Nous avons réussi ensemble ce que tout le monde pensait impossible. Nous avons instauré la paix au Moyen-Orient et c’est une expression très simple : La paix au Moyen-Orient. Nous l’avons entendue pendant de nombreuses années, mais personne ne pensait qu’elle pourrait un jour être atteinte, et maintenant nous y sommes.

17h09 : Quatre otages israéliens morts en captivité à Gaza ont été remis ce lundi à la Croix-Rouge par le Hamas

« La Croix-Rouge a reçu deux cercueils d’otages décédés et elle est en route vers les forces de l’armée et de l’Agence de sécurité dans la bande de Gaza, où se trouvent les deux autres cercueils d’otages décédés, reçus précédemment », a déclaré l’armée israélienne. D’autres dépouilles restent dans l’enclave. « Le Hamas est tenu de respecter l’accord et de prendre les mesures nécessaires pour restituer tous les otages décédés », précise l’armée.

16h55 : Pour le Hamas, la libération de près de 2 000 prisonniers retenus en Israël est une « réussite nationale »

Le mouvement islamiste palestinien a publié un communiqué. « La libération des prisonniers est une réussite nationale et une étape importante dans notre lutte », y indique le Hamas, qui qualifie également ce retour de « victoire » sur le chemin de « la libération totale ».

16h45 : Les États-Unis, l’Égypte, le Qatar et la Turquie signent une déclaration commune sur Gaza

Après son discours d’ouverture, le président américain a procédé à la signature d’un document sur l’accord de cessez-le-feu. Les dirigeants Sissi, Erdogan et Cheikh Tamim ont également signé le document. Aucun détail n’est disponible dans l’immédiat concernant le contenu du texte. « Il tiendra le coup », assure Donald Trump. « Le document va détailler les règles et les dispositions et bien d’autres choses », ajoute-t-il.

16h40 : Le président américain Donald Trump accueille Antonio Guterres, ou encore Mahmoud Abbas

Le numéro un des États-Unis a rencontré le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, présent au sommet international sur Gaza organisé à Charm el-Cheick. Ils ne s’étaient pas vus depuis 2017. Ils ont échangé quelques mots, avant que Donald Trump ne pose avec lui pour la photo officielle en levant le pouce. Mahmoud Abbas a été escorté par le président français avant cet instant d’échange. Donald Trump a qualifié ce lundi de « jour formidable pour le monde » et de « jour formidable pour le Moyen-Orient ». M. Trump a également vu Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.

15h43 : Israël annonce avoir libéré 1 968 prisonniers contre la libération des 20 derniers otages encore en vie

« L’administration pénitentiaire israélienne a procédé à la libération des terroristes emprisonnés conformément à l’accord de retour des otages », dans le cadre du cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas, indique un communiqué officiel. Au total, « 1 968 terroristes ont été libérés ».

15h34 : Les corps de deux otages décédés retenus dans la bande de Gaza ont été remis à la Croix-Rouge

« Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, deux cercueils d’otages décédés ont été remis à la Croix-Rouge et sont en route vers les forces armées et de renseignement israéliens dans la bande de Gaza », indiqué l’armée israélienne dans un message, précisant s’attendre au transfert sous peu de deux autres dépouilles.

15h25 : « Vous étiez le seul, M. le président, à pouvoir mettre fin à cette guerre » (Abdel Fattah al-Sissi)

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a dit à son homologue américain Donald Trump qu’il était le « seul » à pouvoir faire cette paix : « J’étais sûr que vous étiez le seul, M. le président, à pouvoir mettre fin à cette guerre… le seul capable d’apporter la paix dans notre région », a-t-il confié lors de l’apparition conjointe des deux hommes avec qu’ils ne rejoignent les autres dirigeants insistant à l’évènement. « Le général a joué un rôle clé parce que le Hamas respecte ce pays et respecte l’autorité de l’Égypte », a notamment fait valoir le président américain, appelant son homologue par son grade.

15h20 : L’agence Wafa dresse la liste des dirigeants rencontrés par le président palestinien à Charm el-Cheikh

Mahmoud Abbas rencontre des dirigeants mondiaux, en marge du sommet sur le cessez-le-feu à Gaza. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, il voit notamment le roi de Bahreïn, le président d’Azerbaïdjan, le chancelier d’Allemagne, les Premiers ministres d’Espagne, de Norvège, de Grèce, d’Irak, du Canada, du Pakistan, mais également le ministre des Affaires étrangères d’Oman. Nous l’avons également aperçu avec les dirigeants français et britannique. Le président de l’Autorité palestinienne est accompagné du vice-président Hussein al-Cheikh et du conseiller diplomatique Majdi al-Khaldi.

15h14 : Rencontre entre les présidents américain et égyptien, co-présidents du sommet de Charm el-Cheikh

Abdel Fattah al-Sissi a accueilli Donald Trump à l’aéroport de Charm el-Cheikh, à son arrivée en provenance d’Israël. Un peu plus tard, le dirigeant américain a félicité son homologue pour son aide dans les négociations avec le Hamas, son « rôle très important » dans le processus ayant abouti au cessez-le-feu à Gaza. « Les États-Unis sont à ses côtés jusqu’au bout », a dit M. Trump à la presse. Le président amércain considère que la deuxième phase des négociations a « débuté ». « Comme vous le savez, les phases sont toutes un peu imbriquées les unes dans les autres », a-t-il ajouté.

14h50 : Le pouvoir irakien était également opposé à la venue de Benyamin Netanyahu à Charm el-Cheikh

Comme Ankara, Bagdad a également opposé son refus de participer au sommet sur l’avenir de Gaza, autour du président américain Donald Trump, en cas de présence du responsable israélien, rapporte Ali al-Mousawi, conseiller du Premier ministre irakien. « La délégation irakienne a informé la partie égyptienne qu’elle n’était pas prête à prendre part au sommet régional si Netanyahu y participait » a-t-il expliqué à l’Agence France-Presse. Selon lui, « la partie égyptienne a entendu et a informé M. Netanyahu qu’il ne pouvait pas être reçu, ce qui a conduit à l’annulation de sa participation ». L’avion du président turc Recep Tayyip Erdogan s’apprêtait à atterrir dans la station balnéaire égyptienne quand M. Netanyahu a annoncé sa participation, non prévue initialement. Selon un journaliste du quotidien turc Hurriyet, l’appareil de M. Erdogan aurait prolongé son vol au-dessus de la mer Rouge en attendant la confirmation de la liste des participants.

14h35 : Le président américain Donald Trump est arrivé à Charm el-Cheikh en Égypte

Il va désormais co-présider le sommet sur Gaza avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. M. Trump est arrivé avec plus de trois heures et demie de retard sur son programme pour ce sommet international réunissant 31 dirigeants.

14h25 : La Croix-Rouge est en route pour récupérer les dépouilles de plusieurs otages décédés à Gaza

L’armée israélienne a annoncé que la Croix-Rouge était en route pour récupérer les restes de plusieurs otages détenus par des groupes militants palestiniens dans l’enclave palestinienne. « Selon les informations reçues, la Croix-Rouge est en route vers le point de rassemblement dans le sud de la bande de Gaza, où plusieurs cercueils d’otages décédés leur seront remis », rapporte l’armée dans un communiqué conjoint avec le service de renseignement Shin Bet.

Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, avait indiqué plus tôt ce lundi qu’elles ne pourraient remettre ce jour que quatre corps, délivrant au passage leur identité. « Les familles des otages ont été choquées et consternées d’apprendre que seuls quatre corps d’otages décédés sur les 28 détenus par le Hamas » dans le territoire palestinien seront rendus ce jour, a déclaré le Forum des familles, principale organisation israélienne militant pour la libération des otages.

14h23 : Le Premier ministre Israélien devait venir à Charm el-Cheikh, avait annoncé la présidence égyptienne

Avant l’annonce israélienne de non venue du Premier ministre au sommet, un communiqué de la présidence de la République égyptienne avait indiqué que Benyamin Netanyahu participerait, comme le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui est pour sa place bel et bien sur place. Notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti, rapporte que la chaîne de télévision égyptienne officieuse al-Qahera News précisait que la décision de la participation de M. Netanyahu avait été prise durant un appel téléphonique de Donald Trump à Abdel Fattah al-Sissi. Le président Trump était alors en compagnie du Premier ministre israélien. Pour des observateurs, Donald Trump a fait le forcing pour que le dirigeant d’Israël puisse venir, alors que les autorités israéliennes avaient elles-mêmes dit qu’elles n’enverraient pas de délégation.

14h15 : La diplomatie turque assure avoir pesé pour que Benyamin Netanyahu ne participe pas au sommet

« À l’initiative du président (Recep Tayyip) Erdogan et grâce aux efforts diplomatiques de la Turquie, avec le soutien des autres dirigeants, Netanyahu n’assistera pas à la réunion en Égypte », lance une source diplomatique turque via l’Agence France-Presse.

14h07 : [Photo] Abdel Fattah al-Sissi fait son apparition à Charm el-Cheikh, en attendant Donald Trump

13h40 : Le président américain Donald Trump a quitté Israël pour se rendre à Charm el-Cheikh

Donald Trump a quitté Tel-Aviv ce lundi après-midi à bord de l’avion présidentiel américain pour se rendre à un sommet sur Gaza organisé par l’Égypte à Charm el-Cheikh. Air Force One a décollé de l’aéroport Ben-Gourion peu avant 13h30 à l’issue d’une visite de plus de six heures, au cours de laquelle le président américain a prononcé un discours à la Knesset, le Parlement israélien, à Jérusalem, alors que tous les otages encore en vie ont pu retrouver leurs proches.

13h45 : Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ne se rendra pas au sommet sur Gaza

Benyamin Netanyahu « a été invité par le président américain Donald Trump à participer aujourd’hui à une conférence en Égypte », indique le Bureau du Premier ministre israélien dans un communiqué, et « a remercié M. Trump pour l’invitation mais a déclaré qu’il ne pourrait pas y assister », en raison de la « coïncidence » avec le début de la fête juive de Simchat Torah, commençant lundi à la tombée de la nuit, peut-on lire dans un communiqué de son bureau.

Le président américain Donald Trump a suggéré lundi devant le Parlement israélien qu’une grâce soit accordée au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption.

« J’ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce ? Ce passage n’était pas prévu dans le discours (…) Mais j’aime bien ce monsieur », a dit le président américain dans son allocution.

« Qu’on le veuille ou non, il a été l’un des plus grands présidents en temps de guerre, vraiment l’un des plus grands. Et les cigares et le champagne, franchement, qui s’en soucie ? ». « Je vois à quel point vous êtes populaire, vous êtes un homme très populaire, et vous savez pourquoi ? Parce que vous savez gagner », a encore dit le président américain en s’adressant à M. Netanyahu.

M. B.