
Pour le Pr Boudjellal, la finance islamique est une réalité en Algérie et cela, grâce à une politique affirmée. Plus qu’une simple niche, ce système financier qui suit les principes de la charia, se mue de plus en plus en un segment influent. Celui-ci est assis sur une base juridique, notamment à partir de 2020, lui permettant de bénéficier d’une forme structurée et encadrée. A rappeler l’économiste et Professeur Mohamed Boudjelal, sous l’intitulé «La finance islamique au service de l’économie nationale». Au fil de son intervention le Pr Boudjelal a affirmé que l’effort législatif en vue de mieux asseoir la finance islamique est appelé à se renforcer davantage, tel que prévu par le Projet de la loi de finances de 2026 (PLF 2026) particulièrement dans son article 89. Au fil de son intervention le Pr Boudjelal a rappelé les 900 milliards de dinars générés par la finance islamique en déplorant, toutefois, qu’une partie de ces dépôts n’a pas été injectée dans le circuit de financement. « Les chiffres sont têtus. Sur les 900 milliards seuls 2/3, soit 600 milliards, ont alimenté l’économie », a-t-il fait savoir en indiquant que les banques publiques n’ont pas eu toute la capacité à absorber ces dépôts et à les transformer en financements. Il a alors invoqué un « problème d’intermédiation financière ». L’orateur a par ailleurs signalé que l’Algérie a énormément capitalisé sur les expériences acquises sur le terrain par les deux banques initialement créées, à savoir la banque El Baraka en 1991 puis El Salam Bank créée en 2008. Toutes évoluaient alors sans véritable cadre juridique. Grâce à ces deux institutions, « nous avons pu capitaliser les expériences d’El Baraka et de Salam, et c’est sur cette base que nous avons pu lancer, à partir de 2020, la finance islamique dans sa forme organisée », a-t-il ajouté. Ce qui fut possible grâce aux engagements tenus par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune permettant de doter enfin cette industrie d’un cadre légal complet et cohérent. A-t-il souligné. À un autre endroit, le Pr Boudjelal a dressé l’inventaire de l’industrie bancaire nationale, montrant que l’Algérie possède actuellement 21 banques, parmi lesquelles sept sont publiques, alors que la majorité des autres sont des banques étrangères. Nous ne possédons aucune banque entièrement privée avec des fonds à 100% algériens, et c’est un point qui devrait susciter l’interrogation de nos investisseurs, a-t-il relevé, en invitant les acteurs économiques à s’impliquer dans la mise en place de banques nationales aptes à soutenir de manière efficace l’économie réelle. Le Pr Boudjelal a enfin signalé une frilosité à l’égard de la finance islamique, en s’étonnant de voir certaines institutions financières qui tergiversent dans l’ouverture de guichets islamiques, alors que ce modèle connaît un engouement croissant et génère des résultats très positifs dans de nombreux pays. « Je ne comprends pas pourquoi certaines institutions financières refusent encore d’ouvrir des guichets islamiques, alors qu’à travers le monde ce modèle s’impose et génère des résultats probants. »
ABC Bank qui a le mérite d’avoir encadré cette conférence, se présente comme une banque dynamique sur le marché algérien, où, elle dispose de 24 antennes à l’échelle du territoire national. El burak est sa fenêtre de la finance islamique, avec un portefeuille de produits variés et généreux. Citons des crédits adaptés à tous les besoins dont ceux dédiés à l’acquisition de véhicules et ceux propres à l’aménagement des maisons, avec un crédit de 400 millions de centimes, sans hypothèque et sur un délai de dix ans. ABC Bank aspire à devenir incontournable dans l’offre de produits de la finance islamique en Algérie.

Notre présence
- Présente en Algérie sous le nom commercial Bank ABC Algérie
- Bureau de représentation ouvert en 1995
- Première banque privée internationale à s’implanter en Algérie, avec le début des activités le 2 décembre 1998 et l’ouverture de l’agence principale à Bir Mourad Raïs Lancement de la finance islamique « Alburaq » en 2021, avec l’ouverture du premier guichet au niveau de l’agence principale de Bir Mourad Raïs
Nos capacités
- Plus de 500 collaborateurs : une équipe dynamique, professionnelle et 100 % algérienne
- 24 agences réparties dans 14 wilayas
- Portefeuille diversifié : services aux grandes entreprises, PME, professionnels, particuliers et entrepreneurs, produits conventionnels et islamiques
- 27 ans d’expérience : pérennité et expertise au service de nos clients
Nos aspirations
- Accompagner la croissance économique en Algérie en finançant des projets structurants Faciliter l’accès au crédit pour les PME et entrepreneurs
- Diversifier notre offre pour répondre aux besoins de tous les segments de clientèle
- Renforcer l’inclusion financière, notamment via la finance islamique
- Innover dans l’expérience bancaire grâce à des solutions digitales modernes
- Promouvoir le développement des compétences algériennes via des programmes de formation et des partenariats éducatifs
- Soutenir les initiatives de responsabilité sociétale, notamment :
Dons de fournitures scolaires pour les enfants défavorisés
Distribution de couffins de Ramadan
Actions solidaires pour l’Aïd (habits et jouets pour enfants)
Soutien aux personnes âgées
Opérations de nettoyage de plages
Mohammed Bessaïah
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