lundi 15 décembre 2025
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Identité, liens avec l’État islamique… Ce que l’on sait des deux assaillants de l’attentat à Sydney

En Australie, l’enquête se poursuit après l’attaque antisémite qui a fait 16 morts dimanche 14 décembre sur la plage de Bondi, à Sydney, lors des célébrations de Hanoukah. Selon les médias locaux, l’un des deux assaillants, un père et son fils, avait déjà été repéré par les services de renseignement pour des liens présumés avec le groupe État islamique.

Il n’y a pas de troisième assaillant : les deux hommes qui ont ouvert le feu étaient un père et son fils, âgés de 50 et 24 ans. Le père, Sajid Akram, a été abattu par la police, tandis que le fils, touché par des tirs, est hospitalisé. Le père était détenteur d’un permis de port d’armes et possédait six armes à feu, toutes saisies lors d’une perquisition à son domicile, rapporte notre correspondant à Sydney. Les motivations des assaillants ne sont pas encore connues et, selon la police, l’attaque ne semblait pas préméditée.

Drapeaux de l’État islamique

Selon la chaîne publique ABC, les services de renseignement australiens s’étaient déjà intéressés au profil du fils, Naveed Akram, soupçonné d’entretenir des liens étroits avec un membre du groupe État islamique arrêté et condamné en 2019 pour la préparation d’un attentat en Australie. Des enquêteurs antiterroristes estimeraient que les deux assaillants auraient prêté allégeance à l’organisation jihadiste. Deux drapeaux de l’EI auraient été retrouvés dans leur véhicule.

Le chef du renseignement intérieur, Mike Burgess, a indiqué que l’un des tireurs était « connu de nos services, mais pas en tant que menace immédiate ». La police de Nouvelle-Galles du Sud dit toutefois ne pas être en mesure de confirmer les informations rapportées par ABC.

Le Premier ministre Anthony Albanese s’est quant à lui engagé à lutter contre l’antisémitisme « sous toutes ses formes », tandis qu’un important dispositif policier a été déployé devant les lieux de culte et de rassemblement de la communauté juive et qu’une quarantaine de personnes sont toujours hospitalisées.

M. B.