lundi 6 octobre 2025
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Le moudjahid et ancien ministre Ahmed Taleb Ibrahimi inhumé au cimetière de Sidi M’hamed à Alger

Le moudjahid et ancien ministre Ahmed Taleb Ibrahimi, décédé à l’âge de 93 ans, a été inhumé dimanche au cimetière de Sidi M’hamed (Alger).

La cérémonie d’inhumation s’est déroulée en présence de hauts responsables, de personnalités nationales, de moudjahidine, ainsi que de présidents de partis politiques et d’une foule nombreuse d’amis du défunt et de membres de sa famille.

Dans une oraison funèbre, le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, a rappelé les qualités du défunt, mettant en avant « les principes et les nobles valeurs qu’il avait toujours incarnés et qu’il tenait à transmettre aux générations ».

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait adressé un message de condoléances à la famille du défunt, dans lequel il a affirmé que l’Algérie « perd une éminente personnalité nationale ».

« Le défunt a su allier la sagesse de l’homme politique, la pondération de l’intellectuel et le patriotisme du militant et du moudjahid. Des qualités qui ont été les siennes depuis qu’il a rejoint l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA), dans les années 1950, et dont il ne s’est jamais départi tout au long de son riche parcours où il a eu à assumer de hautes fonctions et responsabilités, ce qui lui a valu de compter parmi les grands hommes d’Etat nationalistes fidèles à l’Algérie », a souligné le président de la République.

Fils de cheikh Mohamed Bachir Ibrahimi, un des fondateurs de l’Association des oulémas musulmans algériens (AOMA), le défunt, né à Sétif en 1932, a suivi la voie de son père et milita pour la création de l’UGEMA, dont il est devenu président.

En 1949, le regretté rejoint l’université d’Alger pour étudier la médecine, puis adhéra à l’Association des étudiants musulmans nord-africains (AEMNA). Il était également parmi les dirigeants de la Fédération de France du Front de libération nationale (FLN) durant la Révolution de libération nationale.

Après l’Indépendance, le défunt a occupé plusieurs postes de responsabilité dont ceux de ministre de l’Education nationale (1965-1970), de l’Information et de la Culture (1970-1977) et des Affaires étrangères (1982-1988).

Il a, en outre, occupé le poste de conseiller des défunts présidents Houari Boumediene et Chadli Bendjedid.

R. N.