mardi 10 décembre 2024
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Le réalisateur de « Tchernobyl » choisi Barry Keoghan pour jouer le premier rôle d’un film sur Saddam Hussein

Barry Keoghan va incarner le premier rôle du film « Amo Saddam », adapté du best-seller « Le prisonnier dans son palais », de Will Bardenwerper.

Tout Hollywood se l’arrache. Après la série Master of the Air, Barry Keoghan va encore jouer un militaire. Il a été annoncé comme tête d’affiche du film Amo Saddam, réalisé par le détenteur d’un Emmy, Johan Renck (Tchernobyl). Le long métrage est adapté de l’ouvrage de Will Bardenwerper, « Le prisonnier dans son palais ».

Le livre raconte l’histoire un soldat américain, chargé de la surveillance de Saddam Hussein, quelques mois avant son exécution en Irak. C’est à Barry Keoghan qu’a été confié le rôle, a d’abord annoncé The Hollywood Reporter.

Barry Keoghan, la nouvelle coqueluche du cinéma

Le réalisateur Johan Renck a ensuite partagé l’annonce du film dans sa story Instagram, le 15 février. De même que Barry Keoghan, qui a lui-même confirmé la nouvelle sur ses réseaux sociaux. « Un autre classique, mon frère @joahnrenck » a-t-il commenté.

Le coproducteur du film Michael Parets, n’a pas caché son enthousiasme d’avoir l’acteur des Éternels, dans le projet. « Barry a prouvé à maintes reprises qu’il était un acteur capable d’interpréter des personnages très complexes et nous ne pourrions être plus heureux de l’avoir comme acteur principal. »

L’Irlandais va sûrement abandonner son accent, pour entrer dans le rôle à la perfection. En revanche, Johan Renck a confié au Hollywood Reporter qu’il cherchait encore un « très bon acteur de la région, qui parle arabe », pour incarner le rôle de Saddam Husssein.

Amo Saddam, un film de guerre aux genres multiples

Johan Renck a expliqué au média américain, qu’il voulait raconter l’histoire des derniers instants du dirigeant irakien, sans les « tropes typiques d’un film de guerre ». Il souhaite refléter le Bagdad de 2006, d’une façon « vraiment immersive et authentique ». Il promet un « mélange des genres » entre « un film de prison, un film de guerre et un film d’horreur ».

L’intrigue se déroule au Camp Victory, une base américaine utilisée pendant la dernière guerre américaine en Irak à partir de 2003. Pour rappel, le 20 mars 2003, une coalition de 34 pays a envahi l’Irak, malgré l’interdiction de l’ONU, sur la base d’accusations par les États-Unis selon lesquelles l’Irak disposerait d’armes de destruction massive interdites.

L’opération qui était annoncée comme brève, a finalement duré plus de 7 ans, mais le régime autoritaire de Sadam Hussein est tombé dès avril 2003, peu de temps après l’invasion occidentale. Le 30 décembre 2006, Saddam Hussein a été exécuté par les autorités irakiennes, mais dans l’enceinte d’une autre base américaine, Camp Justice.

Au vu des premiers détails du scénario d’Amo Saddam, on peut s’attendre à un film critique sur l’intervention des États-Unis dans cette seconde guerre du Golfe. Le réalisateur a notamment indiqué vouloir souligner le contraste entre les rues irakiennes et la base américaine de Camp Victory. « Vous avez donc cette enclave américaine entourée de murs alors que juste à l’extérieur se trouve Bagdad, cette peinture Goyaesque de violence sectaire où se déroule tout le chaos déclenché par les actions du monde occidental », a expliqué Johan Renck au Hollywood Reporter.

Pour l’instant, aucune date de sortie pour le film Amo Saddam, n’a été dévoilée.

Y. B.