jeudi 3 octobre 2024
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Ouverture officielle à Alger du lycée national des arts Ali Maâchi

Le lycée national des arts « Ali Maâchi » sis dans la commune d’El Biar (Alger), a été officiellement ouvert mardi, à Alger en présence du ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed et de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.

La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence du conseiller du président de la République chargé des affaires de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, Noureddine Ghouali, du conseiller du président de la République chargé de la culture et de l’audio-visuel, Ahmed Rachedi, du wali d’Alger, Rabehi Abdennour, des autorités locales, et de plusieurs responsables et directeurs d’établissements culturels et éducatifs.

L’assistance a visité le nouvel établissement premier du genre en Algérie, et écouté les explications données sur l’importance de cette structure.

Le ministre de l’Education national a affirmé, à cette occasion, que le lycée « à l’instar du reste des établissements éducatifs, a fait sa rentrée le 21 septembre », soulignant que « le début de la scolarité au sein de l’établissement vient en application des décisions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la création d’un baccalauréat artistique ».

Pour ce faire, poursuit le ministre, « la filière des arts a été intégrée, cette année, et vient s’ajouter aux six autres filières de l’enseignement secondaire », ajoutant « qu’elle prévoit quatre choix à savoir la musique, les arts plastiques, le théâtre et l’audio-visuel. 157 élèves talentueux ont été ainsi sélectionnés à travers 52 wilayas ». Le ministre a affirmé que les élèves retenus pourront développer leurs talents au service de l’art et de l’économie.

Cette visite, ajoute le ministre, « a permis de constater que tout le nécessaire est assuré dans ce lycée y compris la restauration et le transport scolaire aller-retour de et vers les sites d’hébergement dans les deux lycées Hassiba Ben Bouali et le lycée national des mathématiques, Mohand Mokhbi de Kouba ou pour les déplacements vers les établissements relevant du ministère de la Culture ».

Pour la ministre de la Culture, ce lycée « est un acquis pour l’Algérie et pour son système éducatif », rappelant que « le ministère en sa qualité de partenaire dans ce projet ambitieux accompagnera la filière des arts en assurant tous les moyens humains et matériels pour un encadrement et une formation de qualité de la première promotion de bacheliers ès Arts en 2024 ».

« Un travail colossal a été effectué en collaboration avec le ministère de l’Education nationale en vue d’arrêter un programme de formation digne d’une école d’élite dans le domaine des arts tant sur le plan théorique que pratique », a-t-elle souligné, ajoutant que « ce programme sera dispensé par des enseignants spécialisés relevant d’établissements sous tutelle du ministère de la Culture ».

Le lancement de cette filière, poursuit Mme Mouloudji, vise à former une génération d’artistes algériens imprégnés des composantes de l’identité nationale et répondant aux critères internationaux de l’art universel ».

Selon l’arrêté ministériel n 37 du 14 avril 2022 fixant les filières de l’enseignement secondaire général et technique, la création de cette filière tend à « développer les talents artistiques des élèves et à leur inculquer une culture leur permettant de mieux appréhender les dimensions culturelle, historique et esthétique de la création artistique ».

L’élève orienté vers cette filière « étudiera des matières spéciales dans le domaine artistique, affectée chacune d’un coefficient et d’un volume horaire spécial, ainsi que d’autres matières en commun avec les filières de la 2e année secondaire. Ce parcours scolaire sera sanctionné par un baccalauréat d’enseignement secondaire dans l’un des quatre choix », selon l’arrêté ministériel.

Le lycée a été baptisé du nom du chahid Ali Maachi en hommage à cet artiste né en 1927 à Tiaret. Il était membre du Front de libération nationale (FLN) avant d’être arrêté, torturé et guillotiné en 1958 par l’occupation française.