mercredi 23 octobre 2024
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Gaza : des navires américains échouent près de la jetée artificielle destinée à acheminer l’aide

Des navires américains qui participent à la livraison d’aide à Gaza par voie maritime se sont échoués samedi 25 mai au matin sur la côte à Gaza et côté israélien. Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient assure que les opérations d’aide humanitaire ne seront pas affectées, le ponton construit par Washington restant « pleinement fonctionnel ».

Les quatre navires étaient amarrés au port flottant provisoire mis en place par les États-Unis pour livrer l’aide humanitaire aux Gazaouis. Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), ils se sont détachés en raison d’une « mer agitée ».

Deux d’entre eux « sont désormais amarrés à la plage près du ponton » de Gaza, indique un communiqué. Les deux autres, emportés par le courant, se « sont échoués sur la côte israélienne près d’Ashkelon ».

L’armée israélienne a été appelée à la rescousse pour remettre les navires à flot et « aucun (militaire) américain n’entrera dans Gaza », a insisté le centre de commandement.

Aucun personnel n’a été blessé, précisent les autorités militaires américaines et « le ponton reste pleinement fonctionnel ».

Une centaine de camions débarqués

Entré en service il y a un peu plus d’une semaine, ce port artificiel a coûté près de 320 millions de dollars. Il est destiné à pallier les restrictions imposées par Israël à l’acheminement terrestre de l’aide vers la bande de Gaza.

Vendredi 24 mai, l’ONU a fait savoir que l’installation a permis le débarquement en une semaine de 97 camions d’aide humanitaire. Le Centcom a précisé que 1 005 tonnes d’aide avaient été débarquées en date de vendredi, dont 903 acheminées vers l’entrepôt de l’ONU. Mais cela est bien loin de ce qu’il faut pour répondre aux besoins de plus de 2 millions de personnes prises au piège dans le territoire palestinien.

L’ONU a encore rappelé cette semaine que cette solution ne peut se substituer à l’afflux d’aide par voies terrestres.

M. B.